Image illustrative de Doctor Who
Image illustrative de Doctor Who

Doctor Who

Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...

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Terminée Anglaise, GB 25 minutes
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) 1963
12.11

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Image illustrative de l'épisode 17.06 - La cité de la mort - Partie 2

City of Death (2)

Voir partie 1...

Diffusion originale : 06 octobre 1979

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Diffusion française : 06 octobre 1979
Réalisat.eur.rice.s : Michael Hayes
Scénariste.s : Douglas Adams, Graham Williams , Douglas Adams , Graham Williams , David Fisher
Guest.s : Catherine Schell , Kevin Flood , Tom Chadbon , Julian Glover , David Graham , Peter Halliday

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Avatar Koss Koss
Rédacteur
Avis favorable Déposé le 22 mai 2020 à 12:16

Le dialogue dans le salon lors de l'arrivée du Docteur chez le Comte est une vraie merveille. Tom Baker est incroyable, comme rarement j'ai vu un interprête du Docteur s'amuser dans le show. De toute façon, tous les dialogues de ces 4 épisodes sont à tomber. Et l'idée de changer d'époque en plein milieu de l'épisode apporte - enfin - quelque chose qui devrait être beaucoup plus fait dans les classic.

Première fois que je régale autant sur un classic.

1 réponse
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Avatar Galax Galax
Administrateur
Avis favorable Déposé le 14 janvier 2020 à 23:55

DOCTOR: A scientist's job is to ask questions.

Un excellent épisode, qui surpasse encore la première partie.

Même si on voit malheureusement moins de notre belle Paris (tu sens le gars absolument pas biaisé), l'humour et l'ironie constante des dialogues est vraiment au topissime. Tom Baker démontre à chacune de ses lignes pourquoi il a marqué sa génération. Il prend tout à la légère tout en ayant toujours un coup d'avance sur l'histoire. C’est délicieusement absurde et intelligent à la fois. On sent que Tom Baker apprécie vraiment ce qu'il fait contrairement à certains anciens épisodes, parce qu'après tout, il a accepté de revenir pour cette saison 17 seulement s'il pouvait avoir une plus grande liberté dans le script, et cela se traduit bien ici

Littéralement tout le script est citable tant la plume de Douglas Adams fonctionne bien dans l'ambiance et avec ses personnages. Le sérial déjoue littéralement tous les clichés du genre de Doctor Who classique : un ennemi qui se fait interroger par le Docteur et qui s'apprête à révéler connement tout son plan ? Nope, il ne dit pas un mot et s'en amuse. Une potentielle série infernale d'enfermement/interrogations/échappées ? Nope, le Docteur dit lui-même que puisqu'ils ont été capturés, ils sont au plus proche de découvrir les secrets de l'ennemi et ne vont donc pas chercher à s'enfuir au contraire.

DOCTOR: Can I ask you where you got these?
SCARLIONI: No.
DOCTOR: Right. Or how you knew they were here?
SCARLIONI: No.
DOCTOR: They've been bricked up a long time.
SCARLIONI: Yes.
DOCTOR: I like concise answers.
SCARLIONI: Good.

Ça paraît tout con mais c'est quasi révolutionnaire ou en tout cas très rare et très moderne comme approche d'une histoire.

Le tout avec un humour véritablement excellent, des personnages au top, du Docteur toujours plus vif que tous les autres, la comtesse et le comte qui sont des ennemis vraisemblablement très intelligents qui donnent superbement la réplique à Four, ou bien Romana qui trouve tout de même quelques éléments de l'histoire.

C'est parti pour le bal des citations :

COUNTESS: Doctor, you're being very pleasant with me.
DOCTOR: Well, I'm a very pleasant fellow.
COUNTESS: But I didn't invite you here for social reasons.
DOCTOR: Yes, I could see that the moment you didn't invite me to have a drink. Well, I will have a drink now you come to mention it. Yes, do come in, everybody.

COUNTESS: I was rather under the impression that Mister Duggan was following me.
DOCTOR: Ah. Well, you're a beautiful woman, probably.

(j'ai éclaté de rire à celle-là, Tom Baker la délivre absolument parfaitement)

COUNTESS: Who sent you?
DOCTOR: Who sent me what?
COUNTESS: Doctor, the more you try to convince me that you're a fool, the more I'm likely to think otherwise.

COUNTESS: My dear, I don't think he's as stupid as he seems.
SCARLIONI: My dear, nobody could be as stupid as he seems.

Il y a littéralement trois ou quatre scènes dans l'épisode, et pourtant il passe à une vitesse folle. La rencontre avec le duo d'antagonistes est superbement écrite : toute la première scène au manoir est un délice où chaque réplique est citable (d'ailleurs, je ne me suis pas gêné). Puis, la découverte de l'expérience fascinante du professeur Kerensky et des Mona Lisa dupliquées au sous-sol est méga intrigante, et la fin où le Docteur se déplace au beau milieu d'un sérial vers une autre époque pour aller discuter avec Leonard de Vinci, ça n'a l'air de rien mais c'est aussi presque révolutionnaire pour l'époque. En plus de nous servir un cliffhanger assez dingue où l'on redécouvre le Comte Scarlioni dans le passé, avec le même visage.

C'est de plus une histoire qui aura toujours conscience d'elle-même, une vraie qualité à mon sens des épisodes de Douglas Adams. On peut trouver ça un peu forcé, mais c'est en tout cas probablement de cet épisode qu'est issue la tendance pour la série à s'auto-référencer à outrance, ici avec par exemple un callback vers "l'inversion de polarité" du Troisième Docteur, assez gratuit et très fun.

Tout au long du sérial, inutile de repréciser que Tom Baker habite totalement son rôle. J'adore son rapport à l'art dans l'épisode, toujours offusqué dès qu'on ne respecte pas les oeuvres comme dans la partie précédente, ici avec un vase chinois qui serre à assomer la comtesse (au lieu de se soucier de cette dernière). Et la séquence la plus drôle étant celle-ci :

(Duggan picks up the chair he was sitting in to hit him with it.)
DOCTOR: Ah! Duggan, what are you doing? For heavens sake, that's a Louis Quinze.

Ou encore son rapport à la science, avec ses bonnes scènes liées au personnage du scientifique qui ne réalise pas l'ampleur de ses découvertes :

DOCTOR: I'm the Doctor. What you're doing is terribly interesting, but you've got it wrong.

KERENSKY: I know what I'm doing. I am the foremost authority on temporal theory in the whole world.
DOCTOR: The whole world?
KERENSKY: Yes.
DOCTOR: Well, that's a very small place when you consider the size of the universe.
KERENSKY: Ah, but who can?
DOCTOR: Oh, some can. And if you can't, you shouldn't tinker with time.

Le plus fort c'est qu'au-delà des citations, cet épisode est très visuel et respecte à merveille la règle du "Show, don't tell" (ou en tout cas, il s'assure de faire les deux). La démonstration du pouvoir du bracelet pour voler la Joconde ou l'accélérateur de particules du professeur sont deux exemples de gimmicks scientifiques amusants et mémorables, qui expliquent de façon simple et claire le plan du méchant et la plupart des éléments de la première partie sans qu'on ne perde du temps à l'expliquer avec des mots (pourquoi la comtesse portait-elle un bracelet au Louvre et agissait-elle bizarrement ? : pour scanner la pièce et être en reconnaissance pour le Comte. pourquoi y avait-il des boucles temporelles courtes ? : à cause des expériences de Kerinsky, etc.). C'est là que tu sens que derrière toute "l'immaturité" du Docteur et du scénario, le script ne prend pas les spectateurs pour des débiles, au contraire.

Le personnage de Duggan, détective anglais dont la réponse n'est que de tout frapper, est aussi un exemple de protagoniste à prendre au second degré qui fonctionne très bien, apportant à la fois quelques solutions pratiques à l'intrigue tout en étant très drôle.

DOCTOR: That's your philosophy, isn't it. If it moves, hit it. He's going to be all right. If you do that one more time, Duggan, I'm going to take very, very severe measures.
DUGGAN: Yeah? Like what?
DOCTOR: I'm going to ask you not to.

DOCTOR: Duggan! Duggan, why is it that every time I start to talk to someone, you knock him unconscious?
DUGGAN: I didn't expect him to go down that easy.
DOCTOR: Well, if you don't understand heads, you shouldn't go about hitting them.


La science se mêle merveilleusement bien à l'art dans un épisode hilarant et bourré d'idées, où les acteurs et le scénariste s’éclatent. Un vrai modèle.


16

2 notes

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Avatar de Koss
Koss a noté cet épisode - 15
22 mai 2020
Avatar de Galax
Galax a noté cet épisode - 17
12 mai 2020

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